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Pont MacKinnon 

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Situé sur le chemin Smallian, le pont MacKinnon enjambe la rivière Blanche et a été construit sur la propriété de la famille MacKinnon. La structure en bois a été remplacée en septembre 2011 par un pont en béton courbé. Étant donné les problèmes causés par l’argile du lit de la rivière, les coûts de construction (évalués au départ à 750 000 $) ont atteint un million de dollars. Heureusement, tous les ponts de la province sont maintenant sous la responsabilité du gouvernement du Québec, à l’exception de la couverture des ponts qui incombe aux municipalités. La Municipalité a exigé que le chemin Smallian reste ouvert pendant les travaux de reconstruction. À l’aide d’une immense grue, on souleva le pont de bois existant pour le transporter 50 pieds en aval, le plaçant ainsi sur son site original. Le lit de la rivière a ensuite été dévié pour permettre la construction du pont en béton. En raison de l’argile, il a fallu creuser six pieds pour les embases du pont, remplissant le tout de pierres concassées et de ciment. L’étape finale consistait à fermer la déviation pour permettre à l’eau de reprendre son cours normal et passer sous le nouveau pont. L’ancien pont a ensuite été enlevé et la déviation remplie de terre. On a dû couper plusieurs arbres matures pour dévier la rivière et rouvrir le chemin original. Le Ministère de l’Environnement a demandé que les arbres soient remplacés, mais l’entrepreneur s’est contenté de replanter une dizaine de cèdres d’un mètre cinquante. Il faut croire que le Ministère de l’Environnement a décidé de laisser Dame Nature s’occuper de remplacer la soixantaine d’arbres coupés au départ.  

 

À environ 150 mètres en amont, la route traverse une montagne. Le kilomètre suivant se trouve à être le point culminant de la route municipale de Mulgrave-et-Derry. Pendant l’hiver, cette route a souvent causé bien des tracas aux gens qui habitent de l’autre côté de la montagne. La glace et les tempêtes de neige abondante rendaient l’accès au sommet difficile. Il n’était pas rare de faire plusieurs essais avant de se rendre en haut de la côte, d’utiliser des chaînes, de pelleter une partie de la côte, ou tout simplement d’être obligé d’attendre le chasse-neige. Chaque essai commençait de plus en plus loin, parfois jusqu’à 150 mètres au bas de la côte, avant le pont.  

 

La nièce de Robert MacKinnon, Jean Depper, m’a raconté qu’en aval du pont, il y a une grosse roche plate sur la rivière où elle et ses cousines se baignaient et prenaient des bains de soleil dans leur jeunesse.

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